17 avril 1912 : deux nuits après le naufrage du Titanic, un homme du nom de Pilgrim, auteur d'un livre fameux sur Léonard de Vinci, se pend dans son jardin à Londres. Il est retrouvé le lendemain et l'attestation de son décès est signée par deux médecins. Cinq heures plus tard, son cœur recommence à battre. La mort a refusé Pilgrim.
Réfugié dans le mutisme, Pilgrim est interné à la clinique psychiatrique Burghölzli de Zurich où l'un des médecins, Carl Gustav Jung, est immédiatement fasciné par ce cas hors du commun. Pilgrim, qui dit avoir vécu plusieurs vies, côtoyé Léonard de Vinci, sainte Thérèse d'Avila et participé à la construction de la cathédrale de Chartres, est-il un malade mythomane, un rêveur de génie ou la victime d'une étrange malédiction?
Un roman ambitieux, fantastique, métaphysique, dans lequel apparaissent Henry James, Oscar Wilde, Monna Lisa... Un roman d'une construction brillante et hardie, à l'écriture jubilatoire.
Mon avis :
Avec une 4ème de couverture aussi alléchante, je me suis jetée sur ce livre avec la ferme intention de n’en faire qu’une bouchée et …
Bon … j’ai eu un peu la même impression que lorsqu’au restaurant on vous apporte un plat différent de celui que vous aviez commandé.
Mais t’as bien aimé quand même avoue-le. La preuve tu l’as mangé ton plat.
Tais-toi . Je voulais donc une histoire de fous, je ne l’ai pas eue. On m’a servi un roman fantastique à la place.
Certains ont dit que l’intérêt de ce livre était la façon dont l’auteur jouait sur les deux tableaux pour nous faire douter : Pilgrim est-il fou ou vraiment immortel comme il le prétend ?
Eh bien moi je trouve que justement, Timothy Findley ne parvient pas du tout à garder le suspense. Mais peut-être n’était-ce pas son intention ? Je ne sais pas. Toujours est-il que je n’ai pas cru une seconde à une éventuelle folie furieuse de Pilgrim et c’est bien à cause de ça que je ressors de ma lecture avec un arrière-goût amer dans la bouche.
Arrête, t’as quand même douté parfois !
Oui bon … c’est vrai qu’on est amené à se poser la question mais il y a tellement d’éléments qui prouvent qu’il est vraiment immortel que finalement l’effet tombe à l’eau.
Malgré tout, je dois reconnaître que l’idée de base est très originale tout comme la construction du récit et les personnages. On y retrouve Jung en personne, Léonard de Vinci, Thérèse d’Avila …
Thérèse d’Avila t’a bien saoulée n’empêche.
Mais tais-toi bon sang ! Ok, il y a quelques longueurs et je me suis parfois ennuyée mais c’était tout de même intéressant. Le récit alterne entre différents points de vue, celui de Pilgrim, celui de Jung son médecin, et le journal intime de Pilgrim qui nous relate ses différentes vies antérieures.
Finalement, j’ai trouvé le personnage de Jung bien plus intéressant que son patient. Je ne sais pas jusqu’à quel point l’auteur s’est inspiré du véritable Jung et donc si les traits de caractère qu’il dépeint sont exacts ou pas, toujours est-il qu’il en fait un personnage vraiment antipathique et lui aussi à la limite de la folie. Et là, j’ai eu ma petite compensation.
Oui t’aimes bien les fous toi, surtout quand ils se parlent à eux-mêmes comme tu le fais là.
Laisse-moi écrire ma chronique merde !
Elle est nulle ta chronique, ça prouve bien que t’as pas aimé finalement.
Tu te contredis toi-même ma pauvre. Tu disais tout à l’heure que j’avais aimé quand même et là tu dis que je n’ai pas aimé. Faut savoir.
C’est toi qui es perturbée dans ta tête. Je n’y suis pour rien moi. Alors t’as aimé ou pas aimé ?
J’en sais trop rien …
En fin de compte c’est toi la folle dans l’histoire.
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