Suite(s) impériale(s) c’est la suite de Moins que zéro. On retrouve donc Clay, devenu écrivain, et quelques-uns de ses amis 20 ans après et toujours dans la Cité des Anges.
Je suis un peu déçue par cette suite. Elle n’a pas du tout la puissance d’évocation qu’avait Moins que zéro. La forme, le style sont différents. C’est un peu normal me direz-vous, Moins que zéro était le premier roman de BEE et cette suite a été écrite 20 ans après, l’écrivain a mûri, son style évolué.
Ceux qui s’étaient ennuyés en lisant Moins que zéro ont certainement dû prendre plus de plaisir à la lecture de celui-ci. Plus rythmé, plus haletant, le roman est construit comme un thriller. Certains ont crié au scandale quant à certaines scènes jugées choquantes. Ceux-là n’ont pas dû lire American Psycho et je leur en déconseille donc fortement la lecture car Suite(s) Impériales(s) à côté c’est Disneyland.
Je ne sais pas quoi dire d’autre, peut-être n’aurai-je pas du enchaîner les deux livres ainsi et laisser un peu de temps s’écouler entre les deux.
Je pense que je suis passée à côté, j’en suis même certaine car je n’avais pas vraiment focalisé sur le narcissisme de Clay comme l’explique BEE dans cette vidéo.
En fait, je m’attendais à ce que Clay franchisse la ligne et qu’il devienne une sorte de Patrick Bateman et ce n’est pas le cas. Certes, il n’est pas un ange non plus mais voilà, j’imaginais à tort une sorte de American Psycho nouvelle version. Finalement, ce que BEE a fait est beaucoup plus intelligent que ce que moi j’avais imaginé mais vous savez ce que c’est, quand on se fait un film et que la réalité est toute autre …
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